Mmarvinbear Mmarvinbear 4 janvier 2013 12:30

Le liberté n’est pas restreinte, ce qui l’est c’est l’atteinte à la liberté d’autrui provoqué par ses actes.


A cela, vient se greffer l’histoire et la culture, qui font que le tabac et l’alcool sont des drogues légales, à l’usage laissé libre et limité aux seules personnes majeures, même si les énormes failles dans la distribution permettent aux mineurs de s’en procurer aussi facilement d’un américain peut acheter un bazooka. Il est difficile d’éradiquer un usage présent sur un territoire parfois depuis des milliers d’années. Ce qui est possible en revanche, c’est d’empêcher un usage de prendre.

La question de la légalisation de la consommation et de la vente, en revanche, ne permettront pas d’affaiblir les réseaux criminels.

Soit le marché devient libre, et les dealers se contenteront de vendre leur marchandise au grand jour comme avant, alimentant toujours les réseaux mafieux avec de l’argent qui sera plus facile à blanchir.

Soit la vente est légalisée, mais reste un monopole de l’ Etat : on continuera alors à voir le marché alimenté par des productions illégales au prix moins élevé, justifié par une absence de taxes. La distribution postale ou le trafic en provenance de l’étranger resteront des façons de se procurer du shit en dehors des circuits légaux.

Il n’existe pas de solution miracle à court terme.

En revanche, si on retire du champ du remboursement les traitements et les soins des maladies induites par les drogues légales ou non, avec le temps, on peut être certain que les consommateurs y réfléchiront à deux fois avant de boire ou de fumer. 

Il n’est pas question de cesser de les soigner, mais de cesser de faire payer les autres pour leur comportement irresponsable. Quand ils verront, et feront savoir, les couts faramineux (un traitement atteint vite des dizaines de milliers d’euros) induits, nul doute que la consommation baissera.

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