Jean-Philippe 15 février 2013 22:34

Bonjour,

Votre questionnement est de nature à permettre à l’Homme de franchir un cap décisif en matière d’évolution, pas moins !
Car il ouvre en toute logique un questionnement sur le rôle que joue l’intelligence (veuillez entendre ici de grandes aptitudes au calcul et à l’abstraction adossées à un haut niveau de conscience) au sein du comportement humain.
Et là ... On en sait rien, mais on a un petit doute.
Il y a une bonne trentaine d’année, est apparue une théorie aujourd’hui dénommée « sélection de parentèles » dont on s’est rendu compte depuis qu’elle permettait d’expliquer très efficacement à peu près tout le comportement de tout le domaine du vivant social dans le monde. Donc tous les mammifères, entre autres. Mais pas l’Homme. Lui, on ne sait pas, il n’eut point été déontologique de le tester.
Ce qu’explique cette théorie, c’est que le comportement du vivant est directement orienté par le degré d’apparentement (génétique) entre l’individu et la partie de l’environnement concernée par le comportement en question.
Cette théorie c’est l’état actuel de la connaissance dans le domaine de l’évolution.
Il en découle que le comportement est au service de la génétique. Même le comportement intelligent ? Heu ? vous connaissez un comportement qui ne soit pas intelligent ? Les espèces décérébrées, en particulier chez les mammifères, ne sont pas légions.
L’Homme croit que l’intelligence lui permet de vaincre ses instincts.
Pas de chance ! Son intelligence est au service de ses instincts ! (reproduisez-vous, qu’ils disent : 7 milliards !).

Si l’Homme prenait conscience de cet état de fait, il pourrait peut-être prendre sa destinée en mains. Non, pas en combattant ses instincts ! Ceux-ci nous font vivre ! Mais en les leurrant.
On a déjà commencé, par exemple la pilule, ou les aliments « légers »... Mais pour l’Homme, prendre en main sa destinée impliquerait d’aller bien plus loin dans la compréhension de ses motivations réelles.

Je crois qu’on y réfléchira à nouveau après la claque qu’on va se prendre. On a un peu trop joué avec notre environnement (épuisement des ressources, climat, pollution...) et il est aujourd’hui utopique de croire qu’on s’en sortira impunément.


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