Francis, agnotologue JL 16 février 2013 11:48

Entièrement d’accord sur la dénonciation réduite en trois points de l’argumentaire des réformistes, à ceci près, vous dites : « Un trait relativiste, « mol oreiller » de l’esprit. » Je suppose qu’il faut lire « très » ?

Je lisais le Nouvel Obs en 1970. Depuis, je le trouve depuis belle lurette, pire encore que les gazettes de droite de l’époque.

Ceci dit ;

Je perçois chez l’auteur, dans cet impeccable texte de dénonciation de l’inanité de cette réforme et de la bêtise de ses promoteurs, une pointe d’esprit de chapelle, j’en veux pour preuve son ultime paragraphe qui se termine par ces mots : ’’la « raison » égalitaire est l’esprit retourné contre lui-même.’’

Cette sortie confirme ce qu’il convient de comprendre quand l’auteur écrit, je cite : ’’...  l’esprit libéral dans toute sa splendeur. Il a repris à son compte, et avec une efficacité plus redoutable encore, l’injonction marxiste : assez cherché à comprendre le monde, transformons-le ! ’’

A ce sujet, c’est bien pourtant George Bush qui disait devant un parterre de milliardaires, je cite de mémoire : « Nous n’avons pas à tenir compte de la réalité, la réalité, c’est nous qui la faisons ». Et Bush, ce n’est pas un marxiste !

Pour conclure ici : la droite libérale, qui n’a rien à dire contre le libéralisme économique, pleurniche dans cette affaire contre les conséquences de ce qu’elle a mis en place et qu’elle adore ; j’ai nommé les inégalités monstrueuses.

Les inégalités monstrueuses nées du libéralisme économiques sont la cause des monstruosités libérales du libéralisme sociétal.

C’est bien ce que disent ensemble et de manière posthume Goya et Castoriadis : La pensée libérale est une pensée pour ne pas penser ; une non pensée. Le sommeil de la raison engendre des monstres.


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