eric 25 février 2013 18:26

Les aides a la famille en France ont un objectif historique. Dans les études, les gens veulent des gosses. Le souhait moyen tourne autour de trois, la réalisation moyenne autour de 2. Le troisième enfant est celui qui permet le renouvellement des générations ( compte tenu des aléas, de ceux qui n’en ont pas etc...
Il est aussi celui a partir duquel le niveau de vie de la famille prise collectivement baisse drastiquement a tous les niveau de revenus. ( notamment, problèmes de logement, de voiture etc...)
Notre politique familiale a pour but que tous les enfants désirés puisse être conçus sans que l’aspect appauvrissement ne soit un obstacle définitif et quelles que soient les familles.
Évidemment, cela bénéficie beaucoup a ceux qui ont déjà deux enfants et sont relativement a l’aise.
C’est normal. Il faut être vraiment très pauvres pour que les aides relatives a des naissances supplémentaires vous enrichissent relativement.

Il est quand même rassurant de point de vue de l’égalité qu’elle ne cherche pas en priorité a faire se reproduire les pauvres dans l’intérêt de la nation.

Il est clair aussi que la cible privilégiée pour que cette politique soit efficace, ce sont les familles assez a l’aise avec deux enfants pour envisager d’en avoir trois si on les aide.
Cela fonctionne. C’est notre pays qui donne le plus d’aides aux familles. C’est celui qui a le plus d’enfants.
C’est un politique de long terme. On ne fait pas des enfant pour un quinquennat par exemple. Dans la partie est de l’Allemagne, ils sont a 0,9 de taux conjoncturel de fécondité, ( renouvellement 2,1) et ils ont beaux accumuler des aides pour le moment, cela ne fonctionne pas.

Renoncer a ce système, c’ est renoncer a un objectif nataliste. C’est possible. Cela n’a pas été le choix du pays jusqu’à présent.

Présenter cela comme un objectif de justice sociale est une mauvaise blague. Surtout venant du gouvernement actuel.
Il vient de faire cadeaux d’un jour de carence a 100% de compensation aux titulaires du service public, alors que les 17% des serviteurs du service public qui sont précaires n’ont pas de prise en charge du tout en cas de maladie et ne sont pas en général aussi bien payes que les statutaires.

Il veut juste piquer le fric des familles nombreuses parce qu’il pense que son électorat est peu concernés.

C’est de la courte vue. Les familles de trois enfants et plus ne sont pas très nombreuses, mais leurs enfants représentent je crois de l’ordre de 40 % des gosses de mémoire. Alors oui, leur piquer de l’argent permettra de financer la prime aux instits, mais quand ils n’auront plus ou moins d’élèves ,

Vouloir faire de la politique familiale un outil de justice social enrichira un certain nombre de familles aisées qui renonceront au troisième ; mettre dans la merde pas mal de moins aises, ne dissuadera pas le très riches, ne devrait pas changer grand chose a la vie des « pauvres » puisque tous ces chiffres jouent a la marge et qu’avoir pas mal d’enfant, cela demande aussi d’avoir un peu de visibilité économique.


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