Francis, agnotologue JL 21 mars 2013 08:53

Sous réserve d’une analyse plus approfondie,

je suis d’accord avec cette proposition que je résume en une formule : versement d’allocations familiales dégressives et non pas progressives. Versement dès le premier enfant, et diminution ensuite. Exemple 125 € pour le premier, 75 pour le second, et 50 pour chaque enfant suivant ; ou bien : 100, 50, 25, 25, etc.

Il faut savoir que le PS, avant de s’être fait volontairement retoquer sur son projet de suppression du Quotient familial, avait développé un argumentaire très convainquant relatif à la fiscalisation des AF. Aujourd’hui il prône la solution la plus stupide  ! Preuve que l’UMPS est une réalité : un parti oligarchique, puisque le Quotient familial est incomparablement plus avantageux pour les riches que ces relativement médiocres AF.

La fiscalisation des AF est une solution beaucoup plus juste et plus efficace que la mise sous condition de ressources puisqu’elle évite de stigmatiser les allocataires et surtout n’oblige pas les Caisses d’AF à se transformer en agents du fisc, ce qui n’est pas rien quand des restrictions budgétaires conduisent à supprimer des inspecteurs du travail ou autres.

J’ajoute, et c’est le meilleur, que les chantres habituels et vigilants qui militent pour le versement d’un revenu universel sont étrangement absents dans la bataille pour préserver le caractère d’universalité des AF !


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