egos 27 mars 2013 18:34

@l’auteur

Magistral, dense et limpide.
L’avantage (ou l’inconvénient) propre à cette qualité de texte réside dans son invite au page turning.
Loués soient les philosophes grecs d’avoir inventé la pensée conceptuelle, la dialectique, le matérialisme, le théâtre, théorisé la démocratie et par la même livré l’architecture de leurs propres raisonnements.
Donc Aristote, du haut de son élévation morale, méprisait les commerçants, les spéculateurs, l’usage dévoyé de l’argent (à juste titre).
A la lecture de votre article, on devine d’autres motivations, le dégoût face à la profanation de deux symboles sacrés, réunis sur faces des premières pièces de monnaies frappées en Phrygie : celui des métaux précieux, originellement dédiés au culte des puissances divines et le signe (chiffre si vs préférez, ou code) domaine privé des penseurs.
La contemplation du beau et du bon et du bien face au désordre du mouvement desordonné.
L’apparition de la monnaie coïncide avec l’avènement d’une nouvelle classe dominante, frustre, matérialiste et inculte, tout pour plaire ...
Le parallèle avec la détestation de Platon envers les poètes autres dé tourneurs de sens, (dressant la couche des tyrans et autres disciples de la timarchie) et de symboles est juste amusant.
Abuserai je à solliciter votre érudition sur un autre sujet d’actualité, votre interprétation de ce nouvel outil diabolique (la profanation entretient un rapport manifeste aux puissances démoniaques) que sont les média et plus précisément le web ?


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