Francis, agnotologue JL 10 avril 2013 09:45

Quant à ma retraite : je l’ai acquise, aussi légalement que celui qui a acheté des biens immobiliers ou des actions. Et j’espère pouvoir en profiter aussi longtemps que des prosélytes mal-intentionnés fouteurs de discorde n’aient réussi à tuer la confiance.

Ce n’est certes pas en déclarant la gueule enfarinée que le travail n’existe plus que l’on incitera les jeunes générations à investir dans ce très beau principe qu’est la solidarité intergénérationnelle et son corolaire moderne, les retraites par répartition.

Le travail, c’est ce qui produit des richesses ou des services. Celui qui produit a deux et seulement deux solutions : garder ces richesses ou ces biens pour lui et ne rien demander à personne (c’est le cas dans les sociétés primitives, des gens en autarcie) ; ou bien vendre sa production.

Dans cette deuxième hypothèse, il a deux solutions : vendre à un employeur - quand sa compétence n’a de valeur que comme maillon d’une chaîne qu’il ne maîtrise pas - ou vendre directement à des acheteurs (clients, grossistes, donneurs d’ordres, ...).

Maintenant, il reste la question des biens communs : je dis que les biens communs doivent représenter la moitié du PIB. Parmi ces biens communs, il y a les ressources naturelles à préserver ou transformer. Les services publics ont pour fonction d’assurer la garantie de préservation de ces biens communs et leur mise à disposition au profit de tous selon le principe : à chacun selon se besoins.

Réclamer un RU c’est accepter la privatisation sans limite des biens communs  : c’est en cela que c’est un pacte avec le diable. Quand le diable possèdera tout, nous serons ses créatures.


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