eric 12 avril 2013 11:01

Vous touchez un point central de la vie politique française ; L’administration est une jungle sociale. Peuplée de militant de gauche( 70%), elle se caractérisée par son machisme ( les femmes ont systématiquement moins de pouvoir que dans le privé), le mépris des « petits » ( mystique des diplômes, des grades, etc...), emploi systématique de petites mains sous payées et sous protégées socialement pour faire le sale boulot à la place des titulaires ( 17% de précaires dans le public contre 11% dans le privé, et cela va s’aggraver avec les « emplois sans avenir »), caractère souvent dominant des affiliations et copinages politiques par rapport aux compétences ( essayez d’avoir un poste d’expat à l’E.N. sans être dans le bon syndicat, ou d’avoir un bon emploi du temps si vous ne faites pas la bonne grève).
Complètement ignorant en général des réalités du secteur privé, ces gens s’imaginent, parce qu’on le leur répète en boucle, que cela ne peut être que pire.

A peu prêt toutes les « réformes » que la gauche fonction publique impose au privé, relèvent d’une recherche de curer chez les autres, les maladies qu’elle vit en interne. Ainsi de la parité par exemple. On veut des quotas dans les boites, mais les directeurs d’école primaire sont des hommes dans un milieux extrêmement féminisé.

A cela s’ajoute le contexte actuel. J’ai un pote dans le ministère dont vous parlez. A l’image de l’essentiel de ce gouvernement, le ministre et son cabinet sont tellement nuls et évanescents, que les services expédient les affaires courantes au moins mal en attendant que cela passe.

Quand il n’y a pas de direction, le formalisme l’emporte. Personne n’ira tenter de prendre une responsabilité.


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