COLRE COLRE 21 avril 2013 16:57


Bonjour Francescab,

Je viens enfin de prendre le temps de lire votre article. Je comprends votre logique : chercher un moyen de débarrasser le mariage de ses connotations religieuses. Il vous semble que l’épithète « civil » serait insuffisant à cela. Vous proposez donc une solution à la hache, dites-donc !
J’imagine le tohu bohu dans les chaumières ! smiley Je pense que votre idée est un exercice de pensée, destiné à traquer les contradictions. Oh que oui, il y en a, des contradictions dans cette histoire d’opposition au mariage pour tous. Vous les avez d’ailleurs remarquablement soulignées point par point dans vos commentaires un brin amusés.

Mais vous remarquerez que, soit on ne vous réponds pas, soit on botte en touche et on répond à côté. Les gens n’aiment pas être pris en défaut de cohérence, alors ils occultent ou s’échappent. Vous n’aurez donc jamais raison… J’ai compris cela dès le début…

De mon point de vue, bien sûr que le mot « mariage » doit être conservé pour tous les couples, mariage civil, laïc ou républicain, tout ce qu’on veut, peu importe, et en aucun cas catholique (ou religieux).

Il suffirait de rappeler une énième fois que la loi donne absolument les mêmes droits et les mêmes devoirs à tous les couples mariés, ni plus ni moins. J’ai dû écrire cela des dizaines de fois. Mais non, rien n’y fait. il y a toujours qqu’un qui vient parler de ses angoisses sur la filiation (alors que rien ne changera de l’actuel…) ou du droit des enfants alors que la loi, justement, est aussi là pour protéger tous les enfants et leur offrir un cadre familial stabilisé par l’institution. 

Sans compter que cette égalité des droits est le meilleur moyen de banaliser l’homosexualité et de faire reculer l’homophobie.
Pour tous les « anti » qui se préoccupent des enfants, en voilà une bonne nouvelle d’apprendre que les enfants d’homo seront mieux considérés et sécurisés, et que les enfants et adolescents homos seront plus heureux d’être reconnus par la société et non les moutons noirs honteux qu’on les force à être aujourd’hui.


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