volt volt 24 avril 2013 16:23

j’ai eu beau chercher ce piédestal, je ne l’ai pas trouvé. 

il me semble que sans le « départ freudien », il n’y aurait pas de jung... et il faut reconnaître oui, que les conceptualisations lacaniennes ont l’air déconnectées de la réalité comme vous l’avancez, mais cela est faux, il s’agit juste de son style précieux qui donne cette illusion, et l’absence invoquée de fréquentes références à la clinique ne vaut que sur certains de ses écrits ; de plus la clinique n’est pas la seule source de théorisation valable.
quant à jung, oui, c’est très beau, belle extension, mais il est singulier que les freudiens ou lacaniens lui reprochent unanimement les difficultés d’application technique ; jung est une exigence en fin de compte, et elle implique qu’une pratique jungienne de la psychanalyse relèverait de la supercherie si elle ne s’appuyait d’abord sur une puissante maîtrise du freudisme, et du débat suscité alentour. 
quant à résumer le freudisme à une entreprise malsaine et perverse de « normalisation », et projective... et cela à l’instant même où jung est exalté, cette combinatoire étrange relève d’une méconnaissance des textes.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe