Bur K Bur K 26 avril 2013 11:27

Le manque de mobilisation citoyenne pour une démocratie participative est probablement l’une des conséquences de l’individualisme forcené qui trône au cœur de l’ego des hommes et des femmes de façon croissante depuis les 30 glorieuses. Sans doute aussi, comme je l’ai lu sous la plume de certains auteurs sur Agorvox, une maturité pas suffisamment affirmée pour se passer d’un père symbolique protecteur et responsable au nom de ses protégés


Le Français ne se sent pas capable de prendre en main la destinée de son pays et les décisions que cela impose. Il râle contre les chefs qu’il désigne par son vote pour décider à sa place, mais refuse d’en prendre lui-même la responsabilité.

Dans mes recherches sur l’histoire des démocraties dans le monde, j’ai pourtant trouvé de nombreux exemples qui en ont prouvé la faisabilité. 

Même si c’est l’un des seuls points sur lequel je suis en accore avec elle, Ségolène Royal en parle beaucoup depuis sa campagne à la candidature présidentielle (2006). En tapant segolene royal democratie participative sur google, la recherche produit plus de 68 000 résultats. Rien ne dit que si elle avait été élue elle aurait tenu ses promesses, mais... dommage de ne pas avoir pu le vérifier. 

Reste une alternative : la proportionnelle. C’est le seul moyen d’obtenir une juste représentativité du peuple dans un système élitiste/électoral. Les deux grands partis dominants s’y opposeront sans relâche, pour ne pas perdre leur position de toute puissance, même si c’est « chacun son tour ».

Dans ses conditions, on ne voit pas ce qui pourra empêcher le passage obligé par la case révolution, avec toutes les conséquences et les bains de sang que cela implique.

5 mai 1789 = ouverture des états généraux pour la première constitution.
5 mai 2013 = grand rassemblement pour une nouvelle constitution (VIe république)


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