walden walden 4 mai 2013 12:11

la dette est une pyramide de Ponzi à l’instar des cycles de reproduction élargis. pour le dire simplement, l’argent va à l’argent qui accumule de la valeur. valeur qui ne trouve pas sa contrepartie dans la sphère productive. la concentration de capital assèche l’économie de consommation et, notamment, les salaires. ce faisant, elle déprime la demande, génère une crise de surproduction (voir toutes les crises cycliques aux XIXe et XXe), laquelle se résorbe par une destruction de capital (guerre ou crise financière). l’état n’a rien à voir dans cet affaire, c’est un acteur économique qui peut mener des politiques pro-cycliques (austérité en crise ou investissement en croissance) ou anti-cycliques (austérité en croissance ou investissement en crise) mais le fait que la pyramide de Ponzi ait toujours abouti à une destruction de capital n’a pas connu d’exception à l’échelle de l’histoire. quant aux exemples que vous citez, ils ne fonctionnent que parce que la demande trouve des débouchés chez les voisins mais, si tout le monde mène la même politique, l’avantage relatif disparaît.
quant à la dette financée par la banque nationale, il faut préciser que la dette française serait réduite à 200 milliards (soit un huitième de sa valeur actuelle) si elle avait été financée par la banque nationale puis remboursée sans intérêt. ce système n’aurait créé aucune monnaie et, partant, aucune inflation. ce système complètement utopique - le financement public des dépenses de l’état - était pourtant à l’oeuvre en France pendant les trente glorieuses (jusqu’en 1973, (re)naissance du chômage de masse dans votre pays).
en belgique, c’est pire encore, ces 25 dernières années, les intérêts cumulés de la dette représentent une fois et demie sa valeur - c’est dire que, s’il était passé par des prêts publics, l’état belge n’aurait plus de dette et aurait la moitié de son PIB en bas-de-laine.
le financement des dépenses de l’état par une banque publique sans intérêt, c’est une question de bon sens.


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