wesson wesson 12 mai 2013 01:44

Monsieur Horchani,


vous me parlez du Qatar comme de l’antichambre de l’enfer, et qui sait je peux être d’accord avec vous. Mais là n’était pas le sujet, je crois bien que nous parlions de la Tunisie.

Ne me prenez pas non plus pour plus naïf que je ne le suis, un pays n’as pas d’amis, il n’as que des intérêts, et il cherche à les défendre. Il ne vous aura certainement pas échappé que depuis que Ben Ali a été viré de Tunisie, les investisseurs s’y font rare. Hors, le fondement de cette révolution tunisienne était avant toute chose social - pour le dire grossièrement, que tout le monde puisse vivre de son travail.

Bref, il est parfaitement normal que les derniers qui souhaitent encore investir dans le pays y soient reçus avec tout du moins certains égards. Ne pas le faire pour le coup précipiterait le pays dans des problèmes bien plus cruciaux et immédiat à mon sens. En tout cas c’est mon avis, et à moins que vous n’ayez des investisseurs estampillés Kasher à substituer à ceux du Qatar, j’ai bien peur que Moncef Marzouki soit encore amené à bouffer la version locale de son chapeau en recevant ces « diables » là.

En tout état de cause, pour la France, rassurez-vous, elle fera avec le Qatar exactement comme elle entends faire avec la Chine. On veut bien de son pognon, de leur vendre des trucs et y délocaliser nos boites, mais on n’acceptera ni ses marchandises, ni ses gens, ni même ses investissements si ils débouchent sur des prises de contrôle. ça il y a que les Américains qui ont droit à cela, vu que on est déjà une de leur colonie.

en tout état de cause, M. Horchani si vous voulez me démontrer que le Qatar est un régime théocratique rétrograde qui n’est pas encore sorti du moyen âge, ne perdez pas votre temps je suis déjà convaincu. Mais est-ce une raison suffisante pour que la Tunisie refuse de recevoir ses dirigeants ? Assurément non, en tout cas pas à mon avis.

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