eric 13 mai 2013 11:54

Gauchistes ? Profs ? Je ne sais pas. Les choses ont pu changer, mais la dernière fois que j’ai lu des trucs un peu détaillés sur le front les caractéristiques étaient plus ou moins les suivantes :
Fort contingent d’électeurs venus de l’abstention en particulier populaire. L’émergence du FN apparait a bien des égards comme un phénomène éminemment positif et démocratique l’engagement en politique de catégories qui s’en excluaient ou en étaient exclues.

La catégorie qui votait le moins pour le front étaient les chrétiens pratiquants, suivie par les communistes ( on pourrait dire l’extrême gauche)
Les résultat de la seconde de l’Oise semblent effectivement indiquer de très forts reports socialistes, mais on pourrait aussi conclure autrement. Le candidat UMP avait une réputation détestable et il était partisan du mariage gay. On arriverait au même résultats avec l’hypothèse de fort report UMP sur le Fn et socialistes sur l’UMP. même descendre au niveau du bureau ne permet pas entièrement de conclure.

Au final, il y a certainement des profs EN qui votent pour le Front. J’en connais. Mais c’est plus encore qu’ailleurs un milieu ou les diplômés sont survalorises. Je pense que beaucoup de profs voteraient volontiers pour les idées frontistes, qui sont souvent moins absurdes que celle du FdG ou autres groupuscules gauchistes, mais ils ne se verraient pas de gaîté de cœur assimile a un électorat qu’on leur a appris a qualifier de « bac moins 3 »

J’imagine que des études détaillées montreraient qu’un vote FN de prof ex « gauchistes » doit exister dans les rares cas de non « endogamie professorale » ou au moins au sein de personnels ayant encore un minimum de contact avec le « peuple » ne serait ce qu’au niveau famillial.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe