taktak 14 mai 2013 15:30

enseigner en anglais c’est s’assurer qu’il n’y aura plus de contenu, du moins original.
Une langue sous tends la façon de penser, héritière d’une certaine culture.

Par ailleurs, pourquoi imposer à 99% des enseignant chercheur, étudiants, doctorants de travailler dans une autre langue que la leur où ils seront bien moins efficace, et necessairement en situation d’infériorité et d’être dominé par les locuteurs natifs ?

Pour attirer des étrangers dit Fioraso... Mais que diable, il ne parle pas tous anglais ces étrangers non ? loin de là même. En vérité, il faut d’abord privilégier la francophonie, forte de ces 800 millions de locuteurs. Cela parlent français et ils seraient bien inspirés de les acceuillirs même si leur peau est bronzée. Pour les autres, s’il viennent c’est avant tout par choix de la France (tout comme nos concitoyen qui vont étudier en Australie au moins autant pour le pays que pour la langue, car sinon Leeds ferait tout aussi bien l’affaire). Il apprendrons le Français comme ils le fond déjà, comme les français qui veulent aller dans des pays anglo-saxons apprennent l’anglais.

Consacrer l’enseignement en anglais en France c’est se condamner à dégrader les contenus, c’est se condamner à être irrémédiablement à la traine des pays anglo saxons, c’est saborder la francophonie et par là une part majeure de l’influence de la culture française (qui dépasse largement notre seul pays). C’est enfant condamner à mort notre langue à court terme en la coupant de ce qui la fait vivre : l’innovation et l’utilisation dans la production


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