Onecinikiou 18 mai 2013 15:55

Pour poursuivre ma petite démonstration, cette mesure d’ordre sociétale ayant pour but de déconstruire et la famille mononucléaire monogamique immémoriale, et la filiation qui lui était consubstantielle, ne pouvait être réalisée à la fois sous le haut patronage de la Liberté et de l’Egalité. Elle n’était nécessairement qu’issue de l’une d’entre elle. 


Il est facile de démontrer en quoi le « mariage pour tous » (et bientôt sans doute pour les polygames, les incestueux consentants, et pourquoi pas les pédérastes) n’est pas le fuit de l’égalité, puisque l’égalité en droit ne peut être que la résultante de situation équivalente ou similaire. Or rien de commun entre l’union d’un homme et d’une femme et de deux hommes ou de deux femmes, puisque seule la première de ces unions permet de fait la procréation sans sophistication et de manière naturelle, et donc la constitution d’un foyer composé d’enfant à naitre. 

D’autre part faisons remarquer qu’a contrario des mensonges inlassablement proférés par les tenants de cette déconstruction, le « mariage pour tous » n’est pas insensible ni sans conséquences comme ils le soutiennent fallacieusement puisqu’il enlève des droits pour tous, en redéfinissant notamment les critères parentaux dans tous les livrets de famille, et en privant surtout, et de manière consciente et légale (ce qui est tout à fait scandaleux), à des futurs enfants - de futurs individus - de connaitre ou leur père ou leur mère, fussent-ils biologique ou social (dans le cas d’enfants adoptés par un couple hétérosexuel).

Il est donc parfaitement démontré que cette mesure, cette « avancée de civilisation », ce progrès et déjà ce progrès du consummérisme achevé, de l’idéologie de l’individualisme, du narcissime institutionnalisé, ne peut être le produit d’une égalité bien comprises. 

En réalité elle est bien évidemment le fruit en ligne directe de la liberté, du libéralisme le plus cristallin et délétère, de la liberté de conscience pleine et entière, contre la notion même d’égalité donc, de celle d’établir des contrats passés entre les individus, adultes et consentants, et qui s’imposeraient à l’ensemble de la société, et qui s’imposent dors et déjà. 

Il est donc savoureux, croustillants, en même temps qu’affreusement ironique et consternant, de constater que des prétendus « anti-libéraux » qui s’affichent comme tels à longueur de contributions publiques et politiques, ne sont en fait que des fieffés imposteurs, des mystificateurs inconséquents, des illusionnistes patentés, comme peuvent l’être le sieur Chalot et si bien son maître en la matière : Mélenchon. Ils SONT des libéraux.

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