Hervé Hum Hervé Hum 20 mai 2013 14:26

@ Eric, il y a le principe qui veut que tout ce qui n’est pas interdit explicitement par la loi est autorisé. Conséquence pratique, c’est pour l’exception que le droit doit le plus intervenir. Et c’est ce qui se passe ici.

@ Macaque, les trois types de couples hétéro, homo homme et féminin sont effectivement dans des situations différentes au niveau de la procréation, mais où la première et la seconde permettent l’enfantement alors que la troisième non !

Donc, l’inégalité biologique se transforme en discrimination de genre au niveau symbolique et met les couples en situation différentes au regard de la procréation qui aboutit à une discrimination de fait.

 Car c’est bel et bien au niveau symbolique que nous prônons l’égalité des sexes et sur laquelle se base la théorie des genres. Or, qui dit égalité des sexes le dit dans toutes ses composantes, a savoir aussi et peut être même surtout pour ce qui est de l’enfantement, du droit à l’enfant.

En effet :

SI on s’en tient uniquement sur le plan biologique donc du réel, alors oui, le CC a raison et sa position est imparable.

Mais

si on s’en tient au plan symbolique, qui lui tient sa source de l’imaginaire où la réalité ne fait plus office de force de loi, mais est forcé par la loi, alors la position du CC ne tient pas. Nous sommes face à une discrimination quand aux moyens affectés et autorisés pour remédier à une inégalité symbolique dû à une situation différente réelle.

Aujourdh’ui le CC à botté en touche, mais demain soit la loi devra aller au bout de sa logique symbolique égalitaire, soit revenir sur ses base éthiques, fondant les lois de la nature comme limite à son imaginaire concernant le domaine du vivant, donc de la biotechnologie.

Je suis résolument pour la seconde solution !!!

Ici, il me faut rendre hommage à Lacan pour son R.S.I et à Loup Rebel pour me l’avoir fait connaître...


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