Les points 1 et 2 sont clairement liés. Les gros épargnants ont intérêt à mettre en avant pour s’en tirer. Ces processus de propagande n’ont pas à être commentés. Ils sont d’une banalité à faire pleurer. C’est cela le fond de l’affaire en matière de refus a priori de la taxation de toute la population. Quant à la corruption, n’étant pas de la gauche morale, j’avoue m’en moquer un peu. ce qui m’intéresse, c’est d’étudier les dysfonctionnements systémiques, pas les responsabilités individuelles. Vous faites erreur sur la problématique de l’utilisation de la garantie dans le cas chypriote. Le philosophie de la restructuration, c’est précisément de laisser les comptes de moins de 100.000 euros sans devoir activer la garantie. Par contre, la probabilité d’un haircut sur les comptes de moins de 100.000 euros se profile à l’horizon. ce d’autant que le secteur local est loin d’être assaini. Mais cette éventualité n’a rien à voir avec le fait de tondre les comptes de plus de 100.000 euros mais est directement reliée à la stratégie de restructuration qui s’est caractérisée par des déficiences du côté du contrôle des capitaux. ce sont ces éléments qui auraient dû être mis en avant par le mouvement social chypriote et pas la solidarité de fait avec les grands comptes.