wesson wesson 8 juin 2013 02:02

Bonjour l’auteur, 


globalement d’accord avec votre article. Il faut voir un petit peu la situation d’ensemble : Dès lors que la crise jette une lumière trop crue sur l’échec des politiques libérales, on en appelle à des coalitions politiques qui vont des sociaux-démocrates jusqu’à l’extrême droite présentable (c’est à dire tout sauf les néo-nazis).

Nous avons cela en Grèce, en Italie, au Portugal, et ça ne doit pas être très loin de cela en Espagne.

Le but étant bien évidemment de réaliser une coalition majoritaire pour continuer la même politique, tout en essayant d’exclure ceux qui aspirent à un changement radical. 


Et la même chose va se passer en France. La droite lorgne très fortement sur l’extrême droite car elle est convaincue que les deux additionnés, ils sont majoritaires. C’est Buisson qui leur a collé ça dans la tête, il leur faudra encore une ou deux élection pour se rendre compte que c’est faux. 

Ensuite on a les Solfériniens qui battent des records d’impopularité, et qui risque de ne plus pouvoir gouverner si la crise s’aggrave encore.

A ce moment là, je voit très bien Hollande proposer à Fillon un gouvernement de coalition PS-UMP et peut-être même le FN en se bouchant un peu le nez. Le but sera évidemment de barrer la route à une coalition de la vrai gauche, porteuse d’un projet radical voulant réellement changer la donne.

En définitive, nous en arriverons à deux blocs : ceux qui veulent continuer la même politique et engraisser les mêmes bourgeois, et ceux qui veulent aller vers une société plus égalitaire. 

On y sera dans quelques années tout au plus.

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