emmanuel muller emmanuel muller 9 juin 2013 09:04

Oui, a un échelle plus globale, le soignant n’a pas toujours la capacité d’encaisser la souffrance, alors il la nie.

On m’a rapporté des fait d’un service de chirurgie, ni pour les plus jeune ni pour les plus vieux donc, où les attitudes montraient bien ce mécanisme.

La pierre n’est a jeter a personne, peut être que vous aussi si vous étiez en permanence confronté a une souffrance insupportable vous l’effaceriez pour continuer à soigner. C’est ce que j’appelais plus haut casser le lien de l’empathie pour ne pas en souffrir. On en est tous capable, on enjamble un clodos qui meurs de froid sans le voir par ce que c’est le quatorsieme de la ligne de métro et qu’on doit rentrer chez soit par ce qu’on a froid. C’est pareil. C’est humain de réagir en nian la souffrance, mais c’est inhumain à l’échelle sociale, c’est elle qu’il faut accuser et faire évoluer.

Je me suis souvent demandé si je serrais encore en vie si mes soignant avaient été en phase avec mes souffrances, s’ils auraient pu aller au bout de leurs soins, et je suis convaincu que non...


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