Prometheus Jérémy Allemand 12 juin 2013 18:55

Continuons ce petit jeu des citations. Qui a dit : « Le monde se divise en trois catégories de gens : un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est produit en réalité ». C’est Nicholas Murray Butler, président de la Pilgrim Society, membre de la Carnegie, membre du Council on Foreign Relations.

1°/ le petit nombre, c’est 200 personnes dans le monde qui pourrissent la vie des peuples. Ces personnes sont des responsables de multinationales, des banquiers, de hauts responsables politiques et même des journalistes. Elles se retrouvent dans des organisations opaques ou secrètes qui décident du sort du monde. Ces organisations ont nom l’OCDE, le FMI, l’OMC, la Commission européenne (grande gagnante dans le traité constitutionnel), la Banque centrale européenne pour le pouvoir économique et financier sans partage. Pour le pouvoir militaire et policier, on trouve la NSA (les « grandes oreilles » de l’Oncle Sam présentes partout), la CIA, le FBI, l’ONU, l’OMS. S’ajoutent au système les « clubs de réflexion » : le Word Economic Forum dont la principale réunion se tient chaque année à Davos, la Commission trilatérale, le CFR (Council on Foreign Relations), le groupe de Bildelberg, le Siècle, l’IFRI, le club de Rome...

2°/ le deuxième groupe veille à l’exécution des projets et les regarde s’accomplir. On peut mettre dans ce groupe la majeure partie des élus nationaux et européens, la majeure partie des gouvernements, les medias en n’omettant pas de rappeler que la presque totalité de la presse écrite et télévisuelle est aux mains des marchands de canon. Ce groupe est-il complice ou ignorant ? Je ne suis pas en mesure de le dire.

3°/ le troisième groupe, c’est vous et moi, c’est le reste de l’humanité, qui ne comprend pas pourquoi ses conditions de vie se dégradent, qui s’interroge sur les politiques économiques qui apportent quotidiennement leur lot de désillusions, qui reste sans voix devant les conflits qui éclatent ici ou là dans le monde et l’effondrement économique de pays qui semblaient solides (le cas de l’Argentine par exemple).


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