Captain Marlo Pilou Camomille 14 juin 2013 10:44

marco 1960,
Au niveau des élus, il y a toutes les enquêtes de Montaldo qui mettent au jour un tas d’officines qui servaient, ( ou servent encore ?) d’intermédiaires obligées pour décrocher des marchés. Pas de pot de vin, pas de contrat. Comme ce sont au final les contribuables qui payent la facture, c’est du racket organisé.

On ne sait pas toujours où va l’argent ? Si c’est dans les caisses des Partis pour les campagnes électorales, (alors qu’ils sont financés par l’ Etat), ou dans de l’enrichissement personnel... , ou les deux....

Au niveau des idéologies, je ne sais pas. C’est un peu plus compliqué, les idéologies sont en lien avec des systèmes de valeurs, assez stables dans le temps ;
C’est ce qu’explique Emmanuel Terray .

Il est anthropologue, de Gauche, il a cherché les différences de valeurs entre la Droite et la Gauche depuis la Révolution. Il a fait un travail intéressant à ce sujet. Comme il y a plusieurs Gauches, il y a plusieurs Droites, avec des points communs.

Il dit qu’être de Droite, c’est avoir peur, de ce qui est nouveau, peur des étrangers ; c’est l’ordre établi, la stabilité, l’enracinement, l’individualisme, la compétition, les inégalités.

Les valeurs de la droite libérale type Sarkozy ou Attali , sont la mobilité, le nomadisme, le goût du risque et la compétition, la promotion de l’élite contre les masses. C’est sur ce type de valeur que les économistes de l’ Ecole de Chicago se sont appuyés pour développer leurs idées, jusqu’à la démesure.

Pour la Gauche, les valeurs sont l’innovation, l’invention, la prise de risque, le rejet de l’ordre établi, l’avenir sur le présent, et l’utopie, sans laquelle il n’y a pas de pensée de Gauche.

Vu ainsi, vouloir revenir à la situation des 30 glorieuses, avant le libéralisme débridé, avant les Traités européens, devrait plutôt être considéré comme progressiste.

Mais évidemment, le programme du CNR était basé sur l’intervention de l’ Etat, mais n’était pas collectiviste, c’est bien clair. Il s’oppose toutefois frontalement au libéralisme, qui refuse toute intervention de l’ Etat.


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