xenos (---.---.139.123) 26 septembre 2006 14:32

+1 marco

le début de l’article annonce déjà la couleur.

un nostalgique de la colonisation qui y voit un passé glorieux. je le site : « ...celle de notre mémoire présupposée défaillante concernant un passé que l’on s’obstine à présenter comme douloureux alors qu’il fut, somme toute, assez glorieux... »

- oui parce que s’imposer chez des gens qui ne nous ont pas invité, c’est glorieux.

- tuer leurs femmes et leurs enfants, c’est glorieux.

- prendre quelques « exemplaires » des ces indigènes pour les exposer à la curiosité du français de métropole, comme si il sagissait de bêtes étrange que l’on enferme dans des cages (demandons à Karembeu), c’est glorieux.

- ériger par de « grands » penseur une doctrine justifiant la présence de la France dans ces pays, qu’est l’inégalité des races (comme mr delafosse, ou Voltaire ou bien encore V.Hugo...), c’est glorieux.

- la colonisation de Tahiti, c’est un glorieux génocide de 90% de la population.

- la colonisation de la nouvelle Calédonie, c’est un glorieux génocide de 70% de la population.

- la colonisation de la côte d’ivoire, c’est un glorieux génocide de 30% de la population.

il est clair qu’il n’y a pas mieux qu’un descendant de colonisateur pour nous apprendre à nous descendant de colonisé, qu’en fait, grâce à vous on a eut 150 ans de chance.

la France a pu montrer ses muscles en asservissant des populations entière et c’est pour les esprits tordu et raciste, un acte glorieux.

alors je n’hésiterais pas, moi, qui aimerais bien avoir aussi mon 1/4 d’heure de gloire, à venir chez le premier français venu, violer, voler, tuer un par un après avoir usé de leurs labeur pour m’enrichir un peu et me prouver à moi même que je suis fort, chaque membre de sa famille. et une fois fait, une fois que ce crime aura rassasié mon appétit vorace, alors j’irais dire à qui veut l’entendre qu’il est hors de propos que je me repente et qu’il faut y voir dans mon acte, un acte de glorification du plus fort contre le plus faible.

pour l’auteur de cette article nauséabond, voici ce que disait Alfred Memmi dans son livre portrait du colonisé/ portrait du colonisateur : ......S’acceptant comme colonisateur, le colonialiste accepte en même temps, même s’il a décidé de passer outre, ce que ce rôle implique de blâme, aux yeux des autres et aux siens propres. Cette décision ne lui rapporte nullement une bienheureuse et définitive tranquillité d’âme. Au contraire, l’effort qu’il fera pour surmonter cette ambiguïté nous donnera une des clefs de sa compréhension. Et les relations humaines en colonie auraient peut-être été meilleures, moins accablantes pour le colonisé, si le colonialiste avait été convaincu de sa légitimité. En somme, le problème posé au colonisateur qui se refuse est le même que pour celui qui s’accepte. Seules leurs solutions diffèrent : celle du colonisateur qui s’accepte le transforme immanquablement en colonialiste. De cette assomption de soi-même et de sa situation, vont découler en effet plusieurs traits que l’on peut grouper en un ensemble cohérent. Cette constellation, nous proposons de l’appeler : le rôle de l’usurpateur (ou encore le complexe de Néron). S’accepter comme colonisateur, ce serait essentiellement, avons- nous dit, s’accepter comme privilégié non légitime, c’est-à-dire comme usurpateur. L’usurpateur, certes, revendique sa place, et, au besoin, la défendra par tous les moyens. Mais, il l’admet, il revendique une place usurpée. C’est dire qu’au moment même où il triomphe, il admet que triomphe de lui une image qu’il condamne. Sa victoire de fait ne le comblera donc jamais : il lui reste à l’inscrire dans les lois et dans la morale. Il lui faudrait pour cela en convaincre les autres, sinon lui-même. Il a besoin, en somme, pour en jouir complètement, de se laver de sa victoire, et des conditions dans lesquelles elle fut obtenue. D’où son acharnement, étonnant chez un vainqueur, sur d’apparentes futilités : il s’efforce de falsifier l’histoire, il fait récrire les textes, il éteindrait des mémoires. N’importe quoi, pour arriver à transformer son usurpation en légitimité. Comment ? Comment l’usurpation peut-elle essayer de passer pour légitimité ? Deux démarches semblent possibles : démontrer les mérites de l’usurpateur, si éminents qu’ils appellent une telle récompense ; ou insister sur les démérites de l’usurpé, si profonds qu’ils ne peuvent que susciter une telle disgrâce. Et ces deux efforts sont en fait inséparables. Son inquiétude, sa soif de justification exigent de l’usurpateur, à la fois, qu’il se porte lui-même aux nues, et qu’il enfonce l’usurpé plus bas que terre. En outre, cette complémentarité n’épuise pas la relation complexe de ces deux mouvements. Il faut ajouter que plus l’usurpé est écrasé, plus l’usurpateur triomphe dans l’usurpation ; et, par suite, se confirme dans sa culpabilité et sa propre condamnation : donc plus le jeu du mécanisme s’accentue, sans cesse entraîné, aggravé par son propre rythme. A la limite, l’usurpateur tendrait à faire disparaître l’usurpé, dont la seule existence le pose en usurpateur, dont l’oppression de plus en plus lourde le rend lui-même de plus en plus oppresseur. Néron, figure exemplaire de l’usurpateur, est ainsi amené à persécuter rageusement Britannicus, à le poursuivre. Mais plus il lui fera de mal, plus il coïncidera avec ce rôle atroce qu’il s’est choisi. Et plus il s’enfoncera dans l’injustice, plus il haïra Britannicus et cherchera à atteindre davantage sa victime, qui le transforme en bourreau. Non content de lui avoir volé son trône, il essayera de lui ravir le seul bien qui lui reste, l’amour de Junie. Ce n’est ni jalousie pure ni perversité, mais cette fatalité intérieure de l’usurpation, qui l’entraîne irrésistiblement vers cette suprême tentation : la suppression morale et physique de l’usurpé.......

conclusion, votre article mr Patrick Adam est puant.


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