Aldous Aldous 20 juin 2013 13:04

Pour mieu comprendre ce qui se met en place je vous invite a lire ces extrais d’un rapport de la banque d’affaires JP Morgan :


Le rapport préconise en Europe une « réforme politique. » 


Ils écrivent : « Au début de la crise l’on avait pensé que ces problèmes nationaux hérités du passé étaient en grande partie d’ordre économique, » mais « il est devenu manifeste qu’il y a des problèmes politiques profondément enracinés dans la périphérie qui, à notre avis, doivent être changés si l’Union monétaire européenne (UME) est censée fonctionner à long terme. »

Le document détaille ensuite les problèmes existant dans les systèmes politiques des pays de la périphérie de l’Union européenne – la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Italie – qui sont au centre de la crise de l’endettement en Europe.


 «  Les systèmes politiques de la périphérie ont été établis après une dictature et ont été définis par cette expérience-là. Les constitutions ont tendance à montrer une forte influence socialiste, reflétant la force politique que les partis de gauche ont acquise après la défaite du fascisme. »

« Les systèmes politiques autour de la périphérie affichent de manière typique les caractéristiques suivantes : des dirigeants faibles ; des Etats centraux faibles par rapport aux régions ; une protection constitutionnelle des droits des travailleurs ; des systèmes recherchant le consensus et qui encouragent le clientélisme politique ; et le droit de protester si des modifications peu appréciées sont apportées au statu quo politique. Les lacunes de cet héritage politique ont été révélées par la crise. » 


Oui, vous lisez bien : Les droits constitutionnels et la recherche du consensus politique seraient des lacunes.

Le droit de protester serait une lacune.

Les « experts » de la JP Morgan preconisent donc d’installer en Europe un régime fort et antisocial, après s’etre débarrassé des constitutions existantes et reprimant les protestataires.


Nous avons sa mise en oeuvre sous les yeux, en Grèce et à Chypre où la constitution n’est plus qu’un paillasson, où le gouvernement se torche avec les arrêts du conseil d’état rendant l’arret de la TV publique illégale.

Et en france nous avons le premier protestataire jeté en prison pour ses idées.

Si nous ne reagissons pas, ce sera la nouvelle norme.

C’est ce que preconisent ouvertement les grands banquiers, et quand les grands banquiers parlent, les politiciens s’executent.


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