Ronny Ronny 27 juin 2013 11:59

Intéressante question soulevée par l’article.

Je crois que cela vient aussi de notre formation, et du fait qu’une partie de notre instruction scolaire sert à développer notre sens critique. Pour avoir travaillé à l’étranger, et dans des pays anglo saxons (GB et USA), cela n’y est pas le cas. Il est quasiment impossible de critiquer la monarchie au royaume uni, impossible de dire que les USA mènent dans certains domaines des politiques intenables, que leur non laïcité est incompréhensible pour un Français, etc. On l’a vu d’ailleurs dans le French Bashing qui a résulté des décisions de Chirac et Villepin liées à notre décision sur l’Irak... Il a fallu presque 10 ans avant que les Etats Unis reconnaissent que peut être leur vision de l’époque était erronée, et encore !

 De même, même si des voies s’élèvent pour remettre en question une partie de la politique de l’Etat d’Israel vis à vis de leurs citoyens arabes, il reste quasiment impossible de critiquer cet Etat sans être immédiatement traité , insulte suprême, d’antisémite, par des individus confondant sciemment antisémitisme et antisionisme.

Et ne parlons pas de nombre de dictatures, Chine, Corée du Nord, pays de la péninsule arabique, Syrie, Iran, etc. où la critique du pays , parce qu’lle implique la critique du pouvoir, est impossible.

Je crois donc que notre propension à nous critiquer provient à la fois de notre culture, et du fait que nous visons en démocratie. Elle résulte aussi peut être d’une certaine honnêteté vis à vis de nous même.

Quant on sait que les enfants des écoles US saluent le matin le drapeau et chantent « America the beautiful », franchement entre autocritique et décérébrage, je préfère encore la première proposition.


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