Didier Barthès 13 juillet 2013 12:10

Enfin une analyse précise de la crise égyptienne.

Il faut en effet enfin oser aborder cette question qui relève non de seules appréciations ou préférences politiques mais bien de réalités matérielles intangibles. L’Egypte possède à la fois une population très nombreuse et un territoire « utile » fort limité. Cette contrainte est au cœur de la crise égyptienne. Que l’on soit laïque ou religieux elle est incontournable et rien ne fera changer ni la surface de l’Egypte, ni son caractère majoritairement désertique. A terme, le seul levier est donc d’adapter la fécondité. Sinon l’Egypte s’enfoncera inéluctablement dans un processus de dépendance alimentaire vis à vis de l’extérieur et dans une suite ininterrompue de crises. Il va de soi aussi que l’environnement sera, avec le peuple égyptien, la grande victime de cette surpopulation. Les densités évoquées dans cet article (près de 2500 habitants au kilomètre carré « utilisable » en 2100 relèvent tout simplement de l’impossible, aujourd’hui déjà l’Egypte a beaucoup de mal. Cessons le tabou sur la question démographique où nous irons à l’impasse, en Egypte mais aussi dans beaucoup d’autres pays.


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