demosoluce 19 juillet 2013 15:38

Spartacus,

Bon le fond est un peu meilleur cette fois-ci. je me reconnais dans Bertrand période 2008-2011. Sur la création aussi. Effectivement, chercher des aides équivaut à un travail à plein temps, ce qui est impossible en période de démarrage. La classe riche, elle, a les soutiens, les avocats de famille pour faire la taf et c’est la raiosn pour laquelle les aides ne vont pas réellement à ceux qui en ont vraiment besoin.

En revanche, comme toujours des simplifications qui frisent la malhonnêteté. J’avoue que j’ai du mal à savoir si c’est vraiment malhonnête ou maladroit. Les membres de la familles de bertrand qui sont fonctionnaires et qui ont 50.000 € de bas de laine, ben putain (excusez la vulgarité), je ne sais pas dans quel département vous vivez. Dans tous les cas, vous êtes libéral donc vous devez accepter le choix d’investissement de chacun. C’est leur liberté.

Ensuite, les grèves avec occupation et pneus brûlés concernent quasiment uniquement les grands groupes qui délocalisent après avoir fermé une usine qui fait des bénéfices pour maximiser la rentabilité. Systématiquement, c’est après la période où ce grand groupe a profité des aides locales. Dans le cas d’Arcelor Mittal, c’est pour détruire les capacités de production de l’acier en Europe (depuis le début : achat pour acquérir les capacités existantes et limiter la concurrence, fonctionnement pendant la période d’aides locales puis démantellement afin de valider la destruction de capacités potentiellement concurrentes : d’où la non volonté de AM de vendre les usines, ben non, c’était l’objectif de départ).

Le problème ne vient pas du fait que les licenciements sont réels afin d’anticiper une situation future, mais parce que ces licenciements ont pour but de maximiser le rendement du capital (et donc mathématiquement tarissement de votre fameux ruissellement) et pour délocalisation (même objectif).

Il n’y a quasiment pas de grèves dans le cas de figure que vous présentez car les patrons de ce type communiquent avec leurs ouvriers. dans ce genre de structure, il y a d’ailleurs souvent un technicien supérieur agé qui accompagne votre bertrand dans la gestion,lui faisant profiter de son expérience et qui rassure et le personnel et les clients et prospects.

Votre exemple n’explique donc pas les points de vue « socialo-communiste » que vous voulez dénoncer. Encore taper à côté, dommage


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