jack mandon jack mandon 28 juillet 2013 12:03

Jason,

Nous cherchons tous et connaissons la galère.
Il faut être héroïque ou complètement inconscient
pour traverser la vie sereinement.
Nietzsche a bousculé son siècle, il a poussé les religieux
a devenir spirituels, plus doctes, plus philosophes
ou tout simplement disparaitre.
Il fut l’ami de Richard Wagner mais compris très vite qu’il
fallait dissocier le génie de la Tétralogie et l’homme mesquin,
malhonnête et cupide de son auteur.
Au Crépuscule des dieux Wagnérien, il répondra par une oeuvre
philosophique pamphlétaire, le Crépuscule des idoles.
Vous avez des travaux et des commentaires sur internet.

En attendant, je vous remercie de ne pas avoir reçu ma réponse
au premier degré et d’avoir usé d’humour et de simplicité.

Le dernier moment de conscience de Nietzsche est attendrissant.

Le 3 janvier 1889, dans une rue de Turin, un cocher fouette violemment
son cheval récalcitrant. Friedrich Nietzsche, qui sort de chez lui, assiste
à la scène. Il se jette brusquement au cou de l’animal, l’enlace pour le protéger,
éclate en sanglots. Puis rentre chez lui, annonce à sa mère qu’il est devenu fou.
Il plonge effectivement dans le retrait, l’aphasie, la vie végétative,
il mourra à Weimar en 1900.

L’être humain est complexe, créatif, vulnérable et attendrissant.

 


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