Gaijin,
Georges, Léo et Jacques ont marqué mon adolescence.
La poésie s’insinuait en un temps ou tout n’était pas conscient.
Au fil des années, les rideaux du spectacle de la vie se sont écartés
et, au fil des textes tout pris sens. Léo fut le plus difficile d’accès,
son côté bourru et dépressif me rebutait un peu mais... avec le temps,
tout fut bien.
Je privilégie ce mode culturel car il se laisse habiter progressivement
à la mesure de notre maturation et de notre entendement.
Au fond, c’est le lot du sensible, de l’art et du spirituel.