Alinea,
j’ai l’impression de voler, pas très haut il est vrai mais l’effet
enivrant est le même
sur mon petit tapis, au dessus de miasmes
invraisemblables ; j’espère juste
que je n’y tomberai pas ; j’ai idée
qu’on étouffe là dans d’atroces souffrances !
Tu traduis bien ce que je sens aussi. L’enfer n’est pas un vain mot.
C’était une évocation poétique et philosophique, certes très modeste,
ballade en quête de liberté dans les cahiers et les rêves d’enfants.
Une forme de promenade initiatique. Alors bien sur, il fallut affronter
les nuits et les jours, la lumière et l’ombre...l’espérance déçue.
Un monde infâme, informe...les bas fonds, la négation du sensible.
La négation du sensible, c’est pour moi le sommet,
car c’est la négation de mon existence même.
Je citais Pasolini dans sa vision du fascisme, là je l’ai rencontré.
Les peurs viscérales se traduisent en projections infâmes.
C’est ainsi que des collectivités grégaires se constituent.
Cela devient l’enfer de Jérôme Boch, inquiétant et violent.
Mais attention petite soeur cela ne nous concerne pas.
C’est du grand guignol aux icônes aussi vides que ridicules.
On peut s’interroger sur leurs présences...ombres égarées ?
La libération suprême, c’est le lâché prise et la confiance.
Bonne nuit petite soeur.
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