Hervé Hum Hervé Hum 9 août 2013 12:37

Pour les dérives bancaires, vous confondez les responsabilités dans vos exemples. Vous accusez « les banques » alors que c’est l’état qui n’a pas respecté l’économie de marché.


Dans une vraie économie de marché les banques auraient fait faillite. Les CDS auraient du fonctionner. Mais nous ne sommes pas dans une économie libérale, mais dans une économie Keynésienne interventionniste.

Vous exposez une réalité sans en vous trompant de coupables et la vérité économique logique.

Là, je vous donne raison, ce sont en effet les responsables de gouvernements qui sont en faute. Seulement le hic, c’est que cela infirme votre théorie sur l’indépendance des banquiers pour justifier leur droit de création monétaire sur celui des gouvernants.

Vous avez compris une loi économique. Les entreprises (les banques dans ce cas) sont incitées comme à augmenter leurs profits et éliminer la concurrence au moyens d’avantages concédés par l’État. C’est exactement votre exemple.

C’est donc bien l’état qui est sensible aux groupe de pression, la banque en soit n’a jamais le pouvoir de changer l’économie de marché, puisqu’elle ne dirige pas le droit. Les coupables que vous désignez . 

Le coupable ce n’est pas le groupe de pression qui ne fait que défendre ses intérêts, même si vous ne l’approuvez pas, mais l’état qui concède les avantages.

L’état est composé de bureaucrates incités à maximiser la bureaucratie, L’état est composé d’hommes politiques qui aspirent à leur réélection. Ensemble, ils incitent systématiquement à augmenter les dépenses et/ou à diminuer les impôts et dépenser l’argent des générations futures pour des profits immédiats. Eux seuls, (donc l’état) sont capables de changer le droit. Eux seul ont la capacité de céder aux groupe de pression contre l’intérêt général, en modifiant le droit, puisque le droit est garant de la justice.

C’est donc l’interventionnisme étatique qui est la cause des dérégulations du marché libre.

La banque tout comme l’Etat sont des machines, des outils aux mains d’êtres humains. On ne peut accuser l’Etat ou les banques, mais seulement les humains qui les dirigent. Accuser l’Etat ou la banque, c’est comme accuser le marteau de vous avoir tapé sur les doigts, mais pas la main qui le tient ! Cela signifie qu’on se retrouve face à la nature humaine, de quelque coté que l’on se tourne. Aussi, que l’on parle de fonctionnaire, politicien, banquier ou citoyen lambda, tous le monde est plus ou moins sensible à la pression. Soit de la subir ou de la faire subir.

Ensuite, l’intérêt de s« ’organiser en société réside essentiellement à optimiser les moyens de productions pour garantir à tous les membres de la société aux besoins primaires d’une part et si possible aux besoins secondaires d’autre part. Le second objectif, lié au 1er, consiste à assurer à tous les membres de la société la sécurité contre tout risque, qu’il soit intérieur ou extérieur.

De ce fait, na notion de marché libre, tel que vous l’entendez, dépend de la satisfaction des besoins primaires, dont la sécurité des personnes fait partie, car c’est le pourquoi les gens s’unissent et s’organisent en société.

C’est cette donnée que vous ne voulez pas voir car elle réduit et surtout conditionne l’existence du marché libre.

En fait, ce que vous voulez c’est »le beurre et l’argent du beurre". Autrement dit, une société garantissant votre sécurité et votre libre accès à l’accumulation des biens, sans pour autant accepter que tous les membres de la société aient eux même accès au minimum social.

Votre théorie consiste à dire que le libre marché permet à tous d’accéder au minimum, sauf que l’accumulation sans frein fait qu’une minorité accapare le principal des ressources et biens pour ne laisser qu’un minimum bien en dessous de ce qu’on appelle le seuil de pauvreté. En tous les cas, dans un marché libre absolu, c’est ce qui se passe.

Votre système pourrait avoir une réelle valeur morale si et seulement si, on supprimait le droit d’héritage. C’est à dire où les compteurs sont remis à zero pour chacun, de telle sorte qu’un enfant ne puisse bénéficier d’un avantage acquis (par ses parents mais pas par lui même). Contraire à l’esprit de votre théorie ! Car si vous me dites le contraire, cher ami, c’est que votre théorie est une belle fumisterie, parce que privilégiant les uns aux détriment des autres.


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