jack mandon jack mandon 10 septembre 2013 06:14

Selena,

Comment un homme qui s’apprête à faire la guerre à un pays (quel qu’il soit et à plus forte raison sur des preuves réfutables ) peut-il oser, se monter (ne serait-ce) à Oradour sur Glane ? Personne ne semble se poser cette simple question...ou peut être que je n’ai pas tout lu.

Parce qu’il est un acteur, sans foi ni loi d’un système à sa mesure. C’est une opération comme tant d’autres pour sensibiliser, fausser, tromper, manipuler, mentir.
Il faut cultiver le mensonge pour entretenir l’émotion d’un peuple hébété, désinformé, malade.
Le veau dont parlait le général est un animal immature, pas fini, désarmé, comme un enfant.
d’humain. Il constitue une viande de boucherie assez prisée. Il est allé à la mort sans comprendre, sans souffrir, trop jeune pour sentir et souffrir dans sa chair, Sa viande est tendre innocente dépourvue de stress à l’abattage, Voici un aspect de l’analogie avec des humains conditionnés pour exister avec un déficit d’information, de formation et de conscience.
Et pour emboiter le pas à Aladeen qui t’a adressé des commentaires très fins, au niveau de la prise de conscience, l’homme dans un besoin inconscient de sécurité ne veut pas savoir ce qui pourrait changer ses habitudes, ses croyances, ses certitudes. Nous sommes tous un peu drogués de rêve, d’inconscience choyée et cultivée. Tu connais le cri du coeur des plus sincères « Je ne veux pas savoir » et tous les autres qui constituent la majorité ne le disent pas, mais le pensent très fort. Le peuple est donc, par ce statut dans lequel il sombre, docile ou violent dans les révoltes de survies...quand il est manipulé par une autre puissance adverse qui veut le prendre en main. Dans tous les cas, le peuple est réduit au suivisme, par faiblesse ou par nature. Comme le veau, il garde une fraicheur, une innocence. Le boucher peut accomplir son oeuvre pour alimenter sa boulimie du pouvoir et de domination.
Les bourreaux rencontrent leurs victimes, et les victimes leurs bourreaux.
Dans une certaine solitude humaine, que nous connaissons toi et moi, nous sommes à la fois le bourreau et la victime de nous même. Par la méditation, la créativité, une vie saine dans la nature, l’exercice physique, une nourriture équilibrée, une espérance, nous tentons de faire cohabiter harmonieusement ces deux composantes naturelles. Nous avons choisi de ne pas abandonner l’une ou l’autre à un tiers. Dans cette tempête, gardons ce cap et pensons que dans cette philosophie de vie, nous contribuons modestement à bâtir un monde plus juste.

Bonne journée Selena


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