Bonjour Alinea,
L’amour d’enfance, parfait, beau comme sans pareil,
on le sacrifie tous pour que vogue la galère
Embarrassés que nous sommes tous par les mots pour le dire,
Fragilisés de l’intérieur par cette force incontrôlable irrationnelle,
Agressés par ce monde fabriqué incompatible avec l’amour,
nous sommes alors terrassés, égarés, implosés, héros déchus
au plus profond de notre âme...nous devenons alors des captifs,
retrouvant innocemment le mythe d’Iphigénie et d’Eriphile au mieux,
pour grandir et toujours espérer. Un jour on est debout, guerriers
prêts à affronter nos démons intérieurs et les diableries du monde.
Seulement nous sommes devenus vieux.
Quand nous serons ancêtres,
Du côté de Bicêtre,
Pas d’enfants de Marie, oh ! non,
Remplacez-nous les nonnes
Par des belles mignonnes
Et qui fument, cré nom de nom !
Je parle pour moi, mais toi bien sur incarne la muse, petite soeur.