jack mandon jack mandon 5 octobre 2013 22:47

L’enfoiré, Bonsoir,

C’est vrai qu’il y eut des moment télévisuel ou l’on se demandait bien
ce que ce gros ours faussement bourru venait faire ici en compagnie
de ce qui représente son antonymie absolue. Mais passé l’impression
de surface, avec un peu d’intuition on perce le blindage et c’est un homme
intéressant que l’on rencontre. Ce personnage est atypique,
souvent décalé. On pourrait dire presque pathologique.
C’est simplement un vrai solitaire très pudique.
Les empathies et sympathies s’articulent sur un terrain miné, celui de
l’émotion. L’émotion est une pulsion infiniment créative, mais elle soulève
des tensions, des conflits, voire même des situations dramatiques et
destructrices. Il suffit que pour des raisons inconscientes l’on ne tente
pas d’analyser, on cultive une animosité au niveau d’une personne
et la projection engendre une profonde confusion émotionnelle.
De plus, dans ces cas là, la personne que l’on rejette exprime consciemment
ce que nous refoulons. La violence que l’on s’impose dans le refoulement,
trouve tout à coup dans l’autre, l’occasion d’une libération brutale.
La guerre sa déclenche de cette manière.
J’ai parcouru votre document attendrissant sur Gilbert Bécaud, victime,
indépendamment de ses abus, d’une espèce de mutation dans le monde
de la chanson. Les groupes anglo-saxons, l’influence américaine...etc
Vous en parlez avec beaucoup de délicatesse et de respect.

Bonne soirée


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