philouie 13 octobre 2013 10:51

Merci constant.
cette longue recension pleine d’humour à le gout d’une longue litanie pleine de larme.

tu dis :
 hmmm…décidémment, je sais plus si c’est les zuifs à Julius y ressemblaient pâ mal aux muzz des fôbeux, ou si c’est Julius qui ressemblait aux fôbiques riposteux et inversement vize-versa…

Précisément, Jung à décrit ce phénomène qui consiste à projeter sur autrui les noirceurs de son âme, il appelle ça la projection de l’ombre, j’appelle ça le syndrome du saint. Et ce n’est pas sans raison que tu cibles « Mme Soleil » qui nous illumine de sa hauteur.

Le principe du syndrome du saint est assez simple : voilà un homme qui veut être un saint, c’est à dire qu’il veut être plein de bonté, de gentillesse, d’altruisme mais dans le fond, dans son tréfonds, restent en lui des miasmes fait de mesquinerie, de veulerie, d’égoïsme et de couardise.
mais que nenni, le saint de tous ces miasmes il ne veut pas, il ne veut pas les voir. Sinon il ne serait pas saint. Et c’est là que le mécanisme ce met en place, ce tréfonds malsain est projeté sur autrui, c’est l’autre qui devient le coupable. Je ne suis plus un égoïste mesquin, la preuve, c’est lui là-bas qui l’est.

Ici par exemple, le saint Mandon, ne condamne pas la femme adultère.

Lui.

Mais il ne voit pas, qu’en pharisien hypocrite, il me condamne, moi, en raison de mes idées.
Et pire, en me condamnant moi, il agit exactement selon ce qu’il me reproche, à savoir comme un intégriste sectaire.

Pour le saint, le mal, c’est l’autre.


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