jack mandon jack mandon 16 octobre 2013 18:52

philouie,

J’ai eu l’occasion d’écouter cette émission.

Avec Boualem Sansal, écrivain et essayiste, à l’occasion

de son Gouverner au nom d’Allah (Gallimard).

Par Caroline Broué, Antoine Mercier et en compagnie de Ghaleb Bencheikh,

ancien recteur de la Grande Mosquée de Paris et ancien mufti de Marseille.

 

 

Boualem Sansal et Ghaleb Bencheikh BC © Radio France

 

Boualem SANSAL : « J’ai essayé de situer l’islamisme dans l’histoire

du monde arabe, dans l’histoire de l’Islam. J’ai été sidéré par la complexité

du monde musulman. »

« L’islamisme est une tentative de retour à un Islam orthodoxe mais

il y a des marches différentes : l’islamisme intellectuel

et l’islamisme radical qui tente de réaliser son projet par la force. »

« Le pouvoir n’intéresse les islamistes que secondairement, ce qu’ils visent c’est l’implantation dans les sociétés. »

« Parler c’est s’exposer, ce qui me surprend c’est que dans les pays occidentaux,

là où les intellectuels arabes peuvent s’exprimer, ils ne le font pas. »

La géopolitique à la manière occidentale a sa part de responsabilité

mais les divergences politiques et religieuses au sein du monde arabo-musulman

ne bénéficient d’aucune instance sage vers laquelle convergerait une tentative

d’harmonisation. Il est difficile pour un occidental de ne pas faire appel à son histoire.

Entre le 15e et 17e siècles les guerres de religions et autres atrocités innommables.

La stabilité des pays arabo-musulmans ne se conçoit que sous le joug d’une

tyrannie religieuse, politique ou militaire. L’actualité est éloquente.

Quel est votre avis ou sentiment sur le sujet.

 


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