Alexis Toulet Alexis Toulet 15 octobre 2013 16:05

Tout le monde ne l’oublie pas, non ! Et vous avez bien raison : l’augmentation du prix du pétrole entre 2004 et 2012, des environs de 30 euros aux environs de 75 euros, est l’une des racines les plus profondes de la crise, peut-être la plus importante.


Le problème, c’est que nous nous prenons dans la figure en même temps plusieurs problèmes graves... dont les impacts risquent de s’ajouter les uns aux autres :
- Les conséquences sur le climat de notre utilisation de l’énergie fossile posent des risques majeurs pour nos descendants, ce qui devrait nous inciter à abandonner aussitôt que possible les carburants fossiles pour ne pas encore ajouter aux risques... or les fossiles sont indispensables à nos économies
- Le plus utile des carburants fossiles le pétrole est très près de son pic, le gaz devrait suivre une décennie après... ce qui nous fait utiliser d’ores et déjà plus de charbon, puis de schistes, puis qui sait des hydrates de méthane. Ceci juste pour continuer à « faire tourner » la machine économique, de plus en plus mal -il y a une raison pour laquelle on a d’abord préféré le pétrole...-, dans un marasme économique qui continuera à s’approfondir, et avec un risque climatique de plus en plus grand

Nous avons à la fois trop de fossile pour le bien de notre espèce à long terme et pas assez de la bonne espèce de fossile qui convient le mieux à nos économies -notamment pour le transport.

La transition hors du fossile est une urgence criante, et elle est en même temps difficile à imaginer avec les renouvelables seuls, avec la modération du gaspillage seule... et même avec tous ceux-là pris à la fois. Il y faudra d’autres solutions, le nucléaire de 4ème génération y contribuera sans doute, et d’autres voies qui restent à imaginer...

Elle sera très difficile, très coûteuse alors que la crise économique nous frappe déjà, demandera une mobilisation d’ensemble et l’acceptation d’efforts importants et dans la durée.

Nous avons un besoin impératif de nouveaux De Gaulle, de nouveaux Churchill, des dirigeants dignes de la confiance des peuples qui puissent promettre la victoire même au prix « du sang et des larmes ».

Nous avons au mieux de braves garçons dépassés par les événements, plus souvent des politicards cyniques à courte vue occupés de compromis à la petite semaine, trop souvent des corrompus à vendre à des intérêts privés égoïstes à court terme.


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