luigi chiavarini (---.---.72.173) 12 octobre 2006 08:03

Merci pour vos réactions/participations ... démocratie participative disait’elle ?... Je voudrais ajouter ce commentaire qui en fait donne le poid et la mesue des conséquences de ce, de notre capitalisme débridés, mais néanmoin créateur de croissance : Quarante secondes pour tout détruire ?

La croissance de la population (et donc de cerveaux et de consommateurs) à été le principal moteur de ce phénomène de croissance exponentielle soutenue par le rythme rapide des découvertes majeures (le gouvernail d’Etambot, la machine à vapeur, le chemin de fer, l’électricité, l’atome, le semi conducteur, Internet...) Et pourtant à la dimension de l’univers ce fabuleux destin humain reste insignifiant bien que paradoxalement déterminant pour la pérennité de la vie sur Terre, jugez en : Prenons les six journées de la Genèse pour représenter ce qui, en fait, s’est passé en quatre milliards d’années. Une journée égale donc environ 660 millions d’années. Notre planète est née le lundi à zéro heure. Lundi, mardi, et mercredi jusqu’à midi, la terre se forme. La vie commence mercredi à midi et se développe dans toute sa beauté organique pendant les trois jours suivants. Samedi après-midi, à quatre heures, les grands reptiles apparaissent. Cinq heures plus tard, à neuf heures du soir, lorsque les séquoias sortent de terre, les grands reptiles disparaissent. L’homme n’apparaît qu’à minuit moins trois minutes. L’an 0 de notre ère naît à un quart de seconde avant minuit. A un quarantième de seconde avant minuit, commence la révolution industrielle et la croissance effrénée avec ce qu’elle entraîne en termes de destruction et d’entropie... Il est maintenant minuit, samedi soir, et nous sommes entourés de gens qui croient que ce qu’ils font depuis un quarantième de seconde peut continuer indéfiniment....


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