Vous avez tort : le plus grand nombre, c’est le peuple, et le peuple fait
peur à ces décideurs ; c’est la seule chose qui leur fait peur ; alors,
sûr qu’ils croient que pour l’instant, ils sont tranquilles : ces cons
restent derrière leurs ordi à signer des insignifiances. Mais l’histoire
nous a prouvé que c’est faux ; de derrière leurs ordi, les Tunisiens et
les Égyptiens puis les autres, sont sortis de leurs gonds. D’ailleurs on l’oublie, mais la révolution en Egypte, c’est une petite nana inconnue qui l’a initiée. C’était mûr, certes, mais on mûrit aussi, soyez-en sûr !