jack mandon jack mandon 22 décembre 2013 17:01

philouie,Gaijin, Gollum,

viendra un temps ou le clivage catholique/islam disparaitra.

Si l’on ne s’attache pas à la lettre mais que l’on vit dans l’esprit,
depuis le début des temps cette harmonie s’inscrit naturellement.
L’écriture pose la première limite précisant un modèle distinct
de communication, par sa forme et son style personnalisé.
De plus les capteurs de la communication sont pour l’essentiel,
visuels, auditifs et kinesthésiques. Il se trouve que l’écriture
s’adresse en particulier aux auditifs.
D’ailleurs les problèmes scolaires qui émergent aujourd’hui
nous parlent d’une jeunesse qui ne lit plus mais absorbe
une quantité d’images les plus variées... le visuel.
Enfin Socrate et Jésus n’écrivaient pas, quant aux langues
sémitiques anciennes elles se voulaient répétitives
pour marteler le message dans le temps pour en fixer l’essence.

Ex. dans l’Evangile de Marc 4-3/4
Ecoutez : un semeur sortit pour semer.
Or comme il répandait sa semence, des grains tombèrent au bord
du chemin
.
Il dit écoutez (s’adressant à l’auditif)
mais il donne un mouvement, (kinesthésique)
sortir, répandre, tomber. visualisant en même temps le semeur
dans l’espace de son labeur. De la terre émergé et bien ancré.
L’orient ancien dans l’oralité s’adressait à un homme plus intérieur,
plus concentré, plus méditatif qui s’incarnait sans doute plus
spontanément dans la vie qu’on lui décrivait. Un visuel.
Le mépris affiché pour l’image, cinéma ou télévision de la part
de certains intellectuels nous parle du monde de l’écriture et du
livre. Pour moi qui suis particulièrement visuel c’est frustrant.
Une boutade à l’endroit de mon ami Gaijin. Je suis un homme
de l’ancien orient, je suis vieux de plus de deux mille ans,
disons 2500 ans pour retrouver Phidias et Périclès
sur l’Acropole, devant le Parthénon. Magnifique temple,
construit en moins de dix ans avec pour références géométriques,
la main, le bras, le pieds, enfin façonné des proportions humaines
En rappel, l’homme de Vitruve de Léonardo da Vinci, un autre inspiré.
Evoquer la beauté, c’est partir pour un long voyage qui ne finit jamais,
avec des personnages qui se succèdent et se saluent courtoisement.
Dans la méditation, c’est l’atemporalité et les retrouvailles d’amis
qui nous ont quitté depuis des siècles, voire des millénaires.


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