Accepter l’existence de l’irrationnel, c’est à la fois être rationnel et
admettre les limites de la raison. Le rationnel et l’irrationnel n’entretiennent-ils pas plutôt un rapport dialectique, d’engendrement réciproque ?
Il me semble que je suis resté dans le cadre de cette question.
La réponse que j’y ai apporté, sans doute avec méandres, est celle de distinguer ce qui relève de l’intime - et qu’en Islam, on qualifierait de relation sans intermédiaire face à Dieu - et ce qui relève du collectif, de la communauté, de la loi. Et cet espace, qu’on nommera donc espace social, doit être gouverné par la raison. c’est la prééminence de l’exotérisme sur l’ésotérisme, de la croyance sur la foi, de la loi sur la conviction personnelle.
cette position n’est pas une position contre l’intériorité, contre l’irrationnel ou contre l’ésotérisme, mais simplement de dire que ce qui relève de l’intime doit rester dans le registre de l’intime.