Bien au coeur du mystère,
La mort de Dieu ou sa disparition est un symbole
universel. La quête consécutive
à la mort se répète encore
aujourd’hui après le décès d’un dalaï lama, par exemple.
Cette expansion
d’un même symbole plaide en faveur de la présence généralisée
de ce
processus psychique : la valeur suprême, vivifiante, celle
qui donne son sens
à la vie. Ce
processus est une expérience vécue et fréquemment
renouvelée,
et c’est bien pourquoi il est exprimé à une place centrale
dans le mystère chrétien.
Cette mort, cette perte, doit se répéter et se
reproduire toujours à nouveau ;
le Christ meurt toujours, de même qu’il
renaît toujours. Mais de grâce,
laissons vivre et mourir les hommes librement.