jack mandon jack mandon 30 décembre 2013 17:11

A tous,

La religion est une des manifestations les plus anciennes et les plus générales
de l’âme humaine. Mais celle là, revêt des caractères et des modes d’expression
en étroite relation avec le modèle qui porta le premier le message.Par exemple,
chez les chrétiens, on appelle martyr, celui qui va à la mort en solitaire,
dans le secret de son identité en souhaitant la paix à son prochain.
Chez vous en islam, un martyr est celui qui sacrifie sa vie spectaculairement
entrainant avec lui la mort d’innocents qui vivaient paisiblement, peut être même
sous le regard du même dieu. Les modèles de valeurs et de pathos suscitent
des prises de position et ne permettent pas aisément de réconcilier
les commentateurs quant au fond. La religion n’est pas uniquement un phénomène
social ou historique, mais elle constitue une importante question personnelle
qui divise les hommes. C’est pour cela qu’il existe la psychologie, la philosophie,
la science et l’art, qui représentent globalement un moyen de fédérer et d’harmoniser
tout ce que la religion empoisonnée par l’émotion ne peut résoudre.
Alors, de ce point de vue là, une religion qui veut tout gérer me parait très suspecte.
En revanche, les tentatives de coupler le rationnel de l’irrationnel offrent le premier
avantage d’accepter l’homme globalement, avec tous ses potentiels.
Depuis l’aube des temps, la religion a eu pour fonction de fournir de l’aide
aux personnes en souffrance. La médecine a complété, et même parfois remplacé,
ces apports. Aujourd’hui, selon les cultures, médecine et religion se complètent, s’opposent ou s’exercent en parallèle. Il en découle parfois des situations complexes.
La suspicion pour le religieux est aussi restrictif que l’inverse pour le médical.
Tel était le propos de mon papier...à travers mes circonvolutions coutumières.

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