jack mandon jack mandon 8 janvier 2014 06:45

A tous,

L’animisme amérindien me parait écologique, plus spirituel et poétique que celui
proposé par les monothéistes.

Tous les animaux du plus petit papillon jusqu’au grand bison possédaient des pouvoirs précieux qui pouvaient être transmis aux hommes. Cependant, tous les animaux n’étaient pas totémisés chez tous les peuples amérindiens.
Dans l’environnement soignant amérindien, la roue de médecine, se trouve l’Animal totem ou animal de pouvoir. Il exprime nos instincts originels dans leur nature virginale. Au plan spirituel, c’est l’homonyme amérindien de l’ange judéo-chrétien.

Les Amérindiens vivaient la représentation animalière et s’incorporaient dans l’animal avec lequel ils partageaient des similitudes comportementales, physiques et psychologiques.

Ils avaient certainement réalisé l’une des plus intéressantes symbioses homme-nature et même la symbiose homme-homme. Ils se considéraient comme appartenant à la nature, ils n’avaient pas la prétention de la maîtriser. Ils ne possédaient rien et n’avaient de droits sur rien.

Au début du XXe siècle, des interrogations nombreuses demeurent sur le devenir de notre monde, quand les bonnes intentions humaines sont confrontées à de puissants systèmes qui absorbent sans compter les ressources terrestres et les énergies humaines. A l’instar de chronos dévorant sa progéniture, la culture matérialiste œuvre aveuglément pour mettre un terme à l’espérance de la roue de médecine amérindienne.

Finalement la science et la religion confondues, dans les faits, pourraient s’inspirer de la sagesse animiste amérindienne.


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