jack mandon jack mandon 31 décembre 2014 16:58

philouie,


et je poursuis ma réponse…

(il ne lâche rien !)

En fait, je pense que nos divergences viennent en partie de ce que je ne suis pas croyant. Paradoxalement, quoi que, je trouve un peu désespérant le positionnement de l’athée, ça, c’est mon ressenti, et préfère la proximité des artistes, mais aussi des spirituels et religieux. Le goût du sacré.

« les religieux sont les grands spécialistes de l’hystérie collective. »

Oui c’est ma conviction car la foule est vulnérable par l’indifférenciation qu’elle véhicule. De plus sous l’influence d’un homme charismatique, elle peut basculer dans la manipulation et la violence. C’est vrai aussi qu’une minorité d’être humain répondent activement à une solution extrême, mais la foule peut aider à passer outre le surmoi de chacun, à déculpabiliser aussi. Une absence d’éthique chez un sujet ajoutera au risque du débordement. Les expériences de Stanley Milgram visent à déterminer où finit la soumission à l’autorité et où commence la responsabilité de l’individu ; comment concilier les impératifs de l’autorité avec la voix de la conscience.

Stanley Milgram s’est penché sur des événements pendant lesquels des atrocités, découlant d’une extraordinaire soumission à l’autorité, ont été pratiquées. Il existe chez l’homme une propension naturelle à se soumettre à l’autorité et à décharger sur elle sa propre responsabilité. Un chef charismatique religieux peut avoir une influence déterminante chez certains adeptes qui d’ailleurs sont souvent d’une grande discrétion, mais comme des volcans que l’on croyait éteints (volcan gris) partent dans un délire guerrier. Combien de jeunes ne mesurent pas l’importance de l’autorité dans une autorégulation. C’est pourtant le plus sur moyen d’abolir la notion de l’obéissance aveugle. Le narcissisme est une affaire de conscience, principalement de surface.

J’insistais sur celui des paroxysmes plus dangereux car émanant de l’inconscient et travaillant dans l’ombre. La part consciente est métaphoriquement à l’image de la surface d’un lac, l’inconscient représenté par les profondeurs aquatiques et terrestres prisonnières en secret, avec les minéraux, les richesses et les mystères insondables. C’EST SANS COMMUNE MESURE.

Les religieux, pour les avoir fréquenté en théologie sont quelque fois d’une superficialité angélique. Pour Nietzsche, le nihilisme est la conséquence de n’importe quel système philosophique ou religieux. (mon doute pour les systèmes). L’idéalisme céleste ne donne pas à l’homme le goût du terrestre, de son corps et du présent. C’est d’ailleurs en plis l’émergence de l’irrespect des principaux paramètres vitaux de notre humanité. On pressent les conséquences sur la santé et l’écologie, c’est presque essentiel et pourtant négligé. Certes cela change...mais pas pour tous.

La seule écologie n’est pas, il me semble, la priorité du religieux. La terre est un paradis merveilleux sources de créativité...surtout en pleine nature. Mais les humains ne déméritent pas et font preuve d’une étonnante créativité.



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