Aldous
2 décembre 2013 23:43
Article interessant mais qui mérite quelques précisions.
les révoltes contre l’oppression ottomane n’ont pas attendu 1804 pour eclater. On ne retient cette vague là que parce qu’elle fut couronnée de succes.
Par exemple, en 1600 et en 1611 il y eu deux révoltes menées par Dionysios (Denis) dit le philosophe en Epire (à Ioannina au nord de la Grèce) avec l’aide de financiers Vénitiens.
Pour ce qui est du Grec, l’echec d’impose la langue appurée (Katharèvoussa) est liée au sentiment national. Le Grec démotique (populaire) en depit de ses emprunts au turc, serbe, italien et maintenant anglais, est une langue encore etonnament proche de la koinè antique.
Le locuteur Grec de la rue se sent pleinement hellènophone et trouvait assez pédant et prétentieux qu’on veuille lui imposer à la radio et dans les journaux un grec « plus grec » que le sien. Un peu comme si on tentait d’imposer le Français de Molière dans des administrations et les médias :
« Ouvrez votre huis messire, c’estoi la maréchaussée. Ouvrez prestement si ne voulez être morigéné ! »
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