philouie 18 janvier 2014 12:07

Salut king al batar,

je partage en parti ton point de vue.

En ce sens que, au moins ici, chacun crie liberté, liberté, liberté...
Comme si l’on pouvait rire de tout.

Or à mon sens ce que montre DIeudo, c’est justement qu’on ne peut rire de tout et qu’il y a forcément une limite à l’humour.

ce que montre Dieudo, c’est le deux poids deux mesures : je pisse sur le Christ, c’est bien, je pisse sur le mur des lamentations, c’est mal.

Mais le problème, ce n’est pas que le second soit mal, c’est que le premier soi considéré comme bien.

le problème de cette limite, c’est qu’elle est morale et que ce n’est pas le role de l’état de définir les limites morales. c’est au corps social de le faire, c’est à nous. La difficulté c’est que le discours moral est rejeté, il n’y a alors aucune possibilité de s’en sortir sauf à dire liberté, liberté, liberté.

Or pour moi, la première limite à la liberté s’appelle la politesse et la politesse à un corolaire qui s’appelle le respect de l’autre. Ce sont des valeurs humaines qu’on ne peut décrier au risque de sombrer dans la barbarie.

Dieudonné n’est pas attaquable au nom des lois de la république, il l’est au nom de la morale.
Il dépasse les bornes.
ce qu’il y a d’intéressant ici, c’est que Dieudonné montre les limites de nos sociétés dans la façon dont elles gèrent la question de l’altérité, du respect de l’autre.

Aujourd’hui je crois qu’on a pas de solution.


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