Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 26 janvier 2014 17:34

Votre hypothèse est très intéressante mais semble ne pas avoir été bien perçue si j’en juge par les commentaires qui s’intéressent surtout au film.

Même Nicopol et Trevize semblent avoir manqué la « hiérarchie enchevêtrée », cad, la circularité causale (nécessaire à tout système, mais c’est une autre histoire).

Ils continuent de penser que c’est le petit peuple qui « crée » la révolution alors que l’histoire montre bien que ce n’est jamais le cas (disons au moins pour les trois révolutions majeures de l’Histoire (USA, France, Russie), pour ce que j’en sais, elles ont toutes été téléguidées et instrumentalisées par l’élite).

Ce que vous présentez comme possible allégorie nous invite à penser que l’opposition des contraires participe de l’illusion dans la mesure où, le système est totalitaire au point d’inclure la révolution (et incidemment la guerre) dans son mode de fonctionnement.

Abstrait comme il est, ce schéma est « propre sur lui » comme disait Coluche je crois, mais dès qu’on tente de de lui donner chair, on risque de tomber dans l’abomination, le tabou absolu car au sein de l’élite, la « finance internationale » joue un rôle clé.

Nombreux sont ceux qui pensent que nous sommes dans ce système, avec une telle élite qui, depuis toujours, joue à opposer un camp contre l’autre afin qu’ils se détruisent mutuellement et que les survivants tirent les marrons du feu. Suivez mon regard...

https://www.youtube.com/watch?v=RVrMIZweKr8

La question ultime que vous abordez est, bien sûr de savoir comment tout cela va finir ?
Peut-on garder espoir ?

Comme le film (que je n’ai pas vu mais visionnerai à l’occasion), je suis porté à penser qu’il n’y en a aucun.
Je crois que l’allégorie que vous pointez est pertinente cad, qu’aussi révolutionnaires et spontanés que puissent paraître les bouleversements qu’aura à connaître ce monde, ils amèneront au pouvoir celui dont il était prévu qu’il prenne le pouvoir.

Nous sommes enfermés dans un attracteur comme les héros du film sont enfermés dans un train. L’issue est fatale.

Comme pour les dindes à Noël, ou comme pour l’homme qui vient de sauter du haut de l’immeuble.

Même si pour le moment tout va bien...


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe