bakerstreet bakerstreet 21 janvier 2014 16:28


Surya

Je sais qu’il est difficile d’être exhaustif et d’être toujours bien compris. Votre article n’est pas facile à saisir, mais il a le mérite de la fraicheur, de franchise et de l’exaspération, face à des thérapies sauvages, et à l’air du temps, qui s’est vrai en exaspère souvent plus d’un.

Le débat foireux sur les genres, féminin, masculin, semble la dernière tartuferie, par exemple, où l’on vous demandera de vous mettre au garde à vous devant des soit disants spécialistes autoproclamés, bardés parfois de références pour mieux vous bailloner.
Vous avez bien raison de ne pas vous en laisser compter par les diplomes et les certificats...

Pouvoir tout dire à un enfant....Je ne sais pas qui peut soutenir ce genre d’ineptie. Le mieux qu’on puisse faire, est le respecter, dans ce qu’il est, et d’adapter les « révélations » à ce qu’il est succeptible de pouvoir entendre, selon sa maturite, son développement. Un enfant peut bien sûr entendre beaucoup de choses, mais en tenant compte de ces paradigmes, qui exclut le mensonge, l’omission, mères pour lui de tous les phantasmes et de tous les constructions boiteuses.

Le respect et l’amour sont les grands mots. Pas l’amour qui phagocite, comme acte de propriété, mais dans un sens compassionnel et d’émulation de l’autre.

Je viens de lire un petit bijou, qui date un peu, mais qui est toujours actuel : « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur », de Harper Lee, qui obtint à l’époque le prix pulitzer. Ca se passe en 60, en Alabama, et l’auteur a choisi de faire raconter cette chronique par la voix d’une petite fille de 8 ans, Louise, à laquelle certainement elle s’identifie.
C’est tout en finesse en intelligence de ton et de coeur. Un roman social, sur fond de ségrégation racale, mais aussi initiatique, dans laquelle l’exemple d’un père résilient et humaniste, lui permet d’accéder à des réflexions d’une grande maturité, tout en gardant l’essentiel : Son enfance, sa gaité, son esprit de jeu et de création, et sa capacité d’amour et de compassion.

Les enfants ont énormément d’énergie, et peuvent s’adapter plus vite que nous. Et se contenter de l’essentiel : L’amour. Mais ils sont aussi plus fragiles, et paient souvent la casse, plus tard, s’ils n’ont pas eu ce carburant indispensable.
C’est pour ça qu’on doit les protéger. Pas forcément en mettant des barrières autour des balancoires, et en interdisant les toboggans dans les cours d’école, bien au contraire. Les marques, les jeux vidéo, la téléphonie, la pornographie, voilà le nom de quelques prédateurs dont la société marchande, avides de nouveaux clients, a lancé depuis quelques années déjà.
Les médias et les psychologues foireux banalisent, parainés par des lobbys qui sont tout puissants, travaillant à quelque chose d’infiniment mortifère.


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