Raymond SAMUEL paconform 30 janvier 2014 13:05

Merci ASPIC
de soulever ce problème (essentiel dans le cadre de la formation des générations future). Il n’y a guère de sujet plus important que celui-là : comme nous éduquons nos enfants nous décidons de l’avenir de la planète...à peu de chose près. Les bonnes décisions ne peuvent pas être prises par des esprits amputés, handicapés, sans créativité ou enfermés dans des idéologies.
En un mot, nous devons élever des enfants en bonne santé mentale.
Avant tout cela suppose de bons parents, eux-mêmes en bonne santé mentale, et par ailleurs disponibles pour assumer leurs responsabilités de parents.
Malheureusement, on le sait (mais on le cache), beaucoup d’adultes ne sont pas en bonne santé mentale et la culture dominante, seule audible, veut qu’il soit normal, bon et légitime que les parents ne soient pas disponibles.
L’Etat doit donc intervenir et avec vigilance pour défendre les enfants maltraités (ce qu’il ne parvient pas à faire d’ailleurs).
Mais par ailleurs, l’Etat est lui-même maltraitant, essentiellement pour des raisons budgétaires, les choses étant ce qu’elles sont. En effet, l’Etat est contraint de grouper souvent plus de mille enfants dans des minivilles entourées de hautes clôtures, fermées à clé, lieu de ségrégation hors la société humaine telle qu’elle existe avec le jeu et l’interdépendance des différentes génération dans une société cohérente, visible et compréhensible pour l’enfant. Dans ce milieu des groupes scolaires l’enfant enfermé et tenu à l’obéissance, au conformisme, au respect du programme etc. sans parler des contraintes comme la position assise incompatible avec sa nature d’enfant, perd sa créativité naturelle et amoindrit sa capacité à vivre libre et autonome.

Je pense donc que, évidemmen et surtout du fait de l’éducation subie dans leur enfance (et surtout leur petite enfance) les adultes ne sont pas tous de bons parents (conditionnés au surplus par des informations mensongères). L’Etat a donc le devoir de veiller sur TOUS les enfants. Il doit surtout veiller à ce que les parents soient en mesure d’assumer leurs responsabilités de parents par de nombreuses initiatives dont la principale est de respecter les besoins des enfants et décider ainsi de leur santé mentale et donc de la santé mentale des générations future, donc de l’avenir de la planète.
Quelques situations auxquelles il faudrait parvenir POUR LE BIEN DES ENFANTS :
- pas de sonnerie de réveille-matin pour les jeunes enfants âgés de moins de sept ans,
- Un parent (idéalement l’un et l’autre en alternance) à la maison,
- pas de collectivité pour les bébés,
- pas d’enseignement systématique des savoirs dits « scolaires » avant six à sept ans (mais répondre aux demandes),
- supprimer les groupes scolaires,
- grouper les enfants par quatre ou cinq au maximum chez des parents ou dans des médiathèques ou maisons communales, ou ailleurs, reliés par informatique au corps enseignant dans des conditions d’encadrement adaptées à leur âge et leur curiosité (expériences à faire).
Etc...

Bien entendu des réformes relatives à l’instruction ne peuvent être suffisantes que si la société et la culture actuelle cessent leur dérive mortifère.

Raymond SAMUEL


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